Comment ce simple mot peut-il évoquer autant de controverse en nous. Qu’avons-nous donc hormis de nous livrer dans l’apprentissage de ce verbe? Recevoir vous savez, est pourtant une si belle façon de se donner à l’autre; alors pourquoi éprouver tant de culpabilité?
Lorsque nous recevons, nous accueillons l’autre à l’intérieur de ce que nous sommes. Et pour bien le faire, nous avons d’abord et avant tout, pris le temps de préparer la place. Nous avons créé de l’espace pour lui permettre de bien respirer. Nous avons changé certains objets d’endroit afin que cette personne puisse se déplacer et se sentir chez elle. Nous avons aussi nettoyé ce qui était déjà là… par respect pour notre invité, lui offrant ainsi la chance de rester lui-même et de nous montrer peu à peu ses propres couleurs. Puis nous avons ouvert, sans savoir, sans attendre. Nous sommes demeurés là dans la réceptivité… prêt à recevoir.