Écologie et phytosociologie
La viorne mancienne est un petit arbrisseau aux rameaux très flexibles couverts de poils grisâtres, aux bourgeons revêtus de deux petites écailles caduques. L’écorce fournit de la glu, ses feuilles sont denticulées, grisâtres, poilues et plissées. Vit surtout dans les haies, les collines de la chênaie frênaie calcicole.
Les viornes ont des bourgeons nus. Cette nudité traduit-elle une précipitation et une innocence ? Quand les viornes fleurissent en boule de neige, les fleurs de la périphérie qui attirent les insectes sont stériles et seules celles du centre qui sont fertiles, seront pollinisées. Les dispositions affectives des viornes sont traduites dans les choix morphologiques à différents stades du développement : « l’individu a soif de performances sexuelles, mais déprime à cause d’échecs répétés car il se sent diminué et maladroit ». L’effet « boule de neige »se révèle : l’obsession de l’impuissance ou de la frigidité, entraîne de l’impuissance et de la frigidité.
La viorne se rattache à la loge « poumon – gros intestin » en médecine chinoise et agit sur la diathèse psorique avec alternance cutanée, respiratoire, digestive. C’est le fameux triangle : eczéma – diarrhée – asthme (eczéma « rentré » par des corticoïdes, qui se transforme en asthme ou en diarrhée).