Silence…un mot qui dérange, mais tout doux à mon oreille, dans lequel on trouve les mots, si…lent…
Prendre le temps d’arrêter le tourbillon de la vie, qu’il soit physique ou de nos pensées, pour simplement se trouver dans la présence. Cette façon d’être a pris tout son sens auprès des mourants que j’accompagne.
À cette étape de son parcours, l’être humain fait davantage l’expérience de l’intériorité, un temps sacré qui invite au respect. Il y a étrangement des mots qui sont vides…et des silences qui sont pleins. Dans ces circonstances particulières où à la mort est au programme, où le temps est compté, le verbiage reflète bien souvent la peur et le malaise que l’on ressent soi-même face à cette grande inconnue qui traverse tous notre route. Mais un silence habité d’amour, de tendresse et d’écoute permet à l’autre de se sentir vraiment entouré, réconforté, accompagné.