Notre Vérité derrière la maladie

verite_derriere_maladieTout le monde le sait, le stress détériore la santé. On va encore plus loin : chaque maladie, malaise ou inconfort physique est l’expression biologique d’une préoccupation psychologique très précise, pour laquelle on ne trouve pas de solution.Tout symptôme a un sens et la maladie nous est utile afin d’identifier un malaise psychologique parfois conscient, mais très souvent refoulé ou inconscient. La maladie nous permet donc d’identifier ce qui nous préoccupe réellement afin de faire les changements nécessaires pour retrouver l’équilibre dans notre vie.

Un exemple concret

Prenons l’infection urinaire. Ce qui nous distingue de nos cousins les animaux est bien sûr notre conscience. Néanmoins, notre cerveau est biologiquement animal avant tout et fonctionne ainsi, qu’il ne nous en plaise ou non.

Un animal urine pour marquer son territoire. S’il sent que celui-ci est non respecté, il voudra le marquer plus fortement. Si le conflit perdure et que l’animal ne parvient pas à trouver une solution, le cerveau déclenchera un processus qui lui permettra d’avoir davantage d’urine en creusant la muqueuse intérieure de la vessie en l’ulcérant: la cystite. Faire une cystite traduit donc toujours un problème de marquage de territoire.

 

Version humaine : mettre en conscience

Une jeune femme vient de se marier et  s’installe dans son nouveau « chez-soi ». Sa belle-mère vient lui rendre visite et s’impose dans son univers: « Tu devrais faire ci comme ça, mettre ça comme ça » etc. Le jeune femme n’ose pas lui dire que c’est « son territoire » et qu’elle a droit de faire comme bon lui semble car elle craint de provoquer le mécontentement de son mari. Comme elle est incapable de protéger son propre territoire, elle fera une cystite…

Le chemin du mieux-être

C’est alors qu’on découvre « l’utilité » de la maladie. Lors d’une consultation, elle prendra conscience qu’il est important pour le respect de son intégrité de prendre position dans sa vie, de « délimiter » son territoire. Cependant, il y existe toujours plusieurs solutions. Premièrement, elle peut décider d’affirmer son espace, de prendre sa place ou elle peut choisir de changer son regard sur l’événement. Elle peut prendre conscience que sa belle-mère le fait pour « l’aider », qu’elle a l’impression que sa vie n’a plus beaucoup de sens depuis que ses enfants sont partis de la maison et qu’elle aime se sentir utile en offrant ses conseils. Peu importe laquelle des deux possibilités qu’elle choisit, elle guérira car elle ne vivra plus dans le conflit.

Le chemin du mieux-être se prend toujours par une prise de conscience puis un « dépassement ». La bonne santé nécessite parfois du courage …

Attention!

Quoique toutes les pathologies « urinaires » aient à la source un conflit de marquage de territoire, il est impératif de spécifier que tous les conflits vécus ne produisent pas systématiquement de symptômes pathologiques. Si la personne est consciente du problème qu’elle vit et qu’elle parvient à trouver une solution, le cerveau ne sera pas sollicité à trouver une solution biologique. Ce n’est pas ce que nous vivons qui nous rend malades, mais bien COMMENT nous le vivons. Le  hasard n’existe pas…

Observez…

Written by Lina Audy