Pourquoi les femmes sont-elles prêtes à accepter presque n’importe quelle prescription médicale afin de traiter leur SPM?
Il y a maintenant 16 ans que je fais de la recherche sur le SPM en lien avec l’inconscient. De toute la littérature que je croise, des discussions et de la publicité bien répandue, je remarque que les femmes croient encore fermement que leurs menstruations et leurs douleurs menstruelles sont une malédiction mensuelle… et pour nombreuses d’entre elles, qu’il est normal de souffrir!
La réalité de chaque femme est bien intime. C’est ce que j’ai découvert à travers mes recherches sur les SPM. Une pilule ne peut combler toutes les femmes. Chaque femme affublée d’un SPM ou de douleurs menstruelles qui m’a consultée a découvert une histoire intime bien enfouie ainsi qu’une ou des croyances limitatives trop souvent tordues relativement à sa blessure parfois très ancienne… ou datant du mois passé.
Je suis toujours peinée de les entendre me dire qu’elles avalent cette pilule ou recoivent cette injection qui fait cesser leurs menstruations pendant des mois, voire des années, quand ce n’est pas qu’elles consomment une quantité dangereuse de médicaments – anti-douleurs et autres – qui provoquent des effets secondaires qu’elles paieront durement un jour.
Ces femmes semblent faire fi de leur état et ne pas chercher à comprendre comment il se fait qu’elles aient débuté un SPM il y a 5 ans ou 10 ans, ou peu après leur premier enfant, ou des suites d’une nouvelle carrière ou tout simplement qu’elles aient débuté leur premier cycle menstruel à l’adolescence, cycle alors déjà accompagné de symptômes de toutes sortes.
Tellement de femmes préfèrent prendre des hormones afin d’adoucir leur biochimie féminine mais à quel prix?
Je suis peinée de constater que la plupart de ces femmes préfère endormir tout ce qui se passe du côté de leurs organes sexuels…. et qui les dérange ! Leurs choix s’éparpillent entre, par exemple, prendre des produits naturels (ce qui est déjà un grand pas) et les anti-dépresseurs qui ne font que masquer le tout sans les aider à comprendre la vraie cause des symptômes de leur SPM. En bref, elles semblent croire que le SPM est un fantôme à l’extérieur d’elles.
Pourquoi en est-il ainsi?
J’ai longuement réfléchi à cette réalité et vous propose quelques théories possibles : notre société, à partir de nos mères, fut bombardée de la croyance que nous devions taire cette période du mois. De plus, depuis fort longtemps, on nous a fait croire que seule la médecine, excepté la potion magique de grand-mère lorsqu’elle en avait une, pouvait nous aider afin d’enrayer nos douleurs menstruelles et ses affres. Nous nous sommes aussi fait dire de cesser de nous plaindre. Il semble que nous nous y soyions pliées.
Toute cette histoire me rappelle combien on nous a véhiculé que, lorsqu’un homme se fâche, il s’affirme tandis que, lorsqu’une femme se fâche, c’est qu’elle est hystérique.
En passant, saviez-vous que le mot «hystérique» est en lien direct avec «hystérectomie» ! Hum ! Une réflexion s’impose ?!
Des suites de notre historique, deux grands clans se sont formés. Un qui embrasse les solutions alternatives (non médicales) et l’autre qui ne fonctionne que par ce qui se prouve scientifiquement.
Je suis fort heureuse de voir une quantité importante de personnes se pencher vers les médecines douces. C’est parfois une victoire bien longuement attendue de lire que la science a découvert une propriété médicinale à la potion secrète de nos grand-mères.
Je trouve malheureux, de nos jours, de voir que trop de femmes ont remisé au grenier tout ce qui est purement intuitif, féminin et en résonance avec notre nature intrinsèque. Lorsque je les vois se bourrer d’hormones synthétiques et d’anti-dépresseurs pour régler leurs douleurs menstruelles, je vois qu’elles perdent un terrain longuement et durement gagné… en plus de ne pas guérir la vraie cause !
Si vous désirez récolter un résultat différent, il vous faut introspecter pour savoir pourquoi vous vous trouvez dans la position actuelle. Le bonheur n’arrive pas par hasard ! Le malheur, les souffrances et tous nos symptômes non plus !
La vérité est toujours libératrice mais vous devez accepter que, avant d’y arriver, elle risque de vous choquer.
Je termine cet article en vous disant que chaque action, chaque geste que vous posez a un résultat. Nous avons tellement été bombardées de laisser tomber notre «chamane» intérieure que nous ne savons plus comment l’écouter ou encore moins l’entendre…
Je vous rappelle des paroles du Dr Deepak Chopra : «Chaque pensée crée une réaction biochimique». Quelles sont les pensées qui vous habitent et quels en sont les résultats ?
Je vous invite à introspecter vos douleurs féminines car elles ont un important message de guérison.
Chaleureusement,
Pauline Houle
Psychothérapeute – Auteure
Leave a Comment