Peu importe le remède….
«Peu importe le remède, pourvu que le malade recouvre la santé.»
S’entendaient dire les jeunes venus demander conseils au vieux guérisseur.
Ne laissez jamais votre raison, votre esprit et vos idées, dominer.
Suivez votre intuition et écouter votre cœur.
Vous soignez un être humain et pas seulement une partie de lui.
Écoutez ce qu’il vous raconte de son existence
Et soyez le gardien de ses confidences.
Il vient vous révéler, avec ses mots et son ressenti, le pourquoi de ses ennuis,
Prenant du même coup conscience de la cause de son infirmité.
Sachez alors, au mieux de vos connaissances, le conseiller.
Afin que son esprit et son âme retrouvent la sérénité.
À ce moment là seulement, une thérapie vous lui suggèrerez
Pour son énergie vitale rééquilibrer.
Peut-être a-t-il simplement besoin d’être touché,
Et par le pouvoir de vos mains, d’être énergétiquement ré harmonisé.
Parfois ce sera une plante qui le remettra sur pieds.
À un autre moment, un remède homéopathique
S’avèrera une thérapeutique plus énergique.
Tandis qu’une peine sera adoucie à l’écoute d’une apaisante musique,
Un cœur lourd sera allégé par une oreille compatissante et des conseils avisés.
À certains moments, une chirurgie s’impose pour sauvegarder la vie
Alors qu’une thérapie médicamenteuse, dans d’autres cas, sera choisie.
N’oubliez pas que le malade a toujours le choix d’accepter ou de refuser votre traitement.
Que ce soit une médecine douce ou plus agressive,
Une médecine de médication ou de manipulation
Seule sa réflexion personnelle sera décisive.
Car à lui seul revient, en définitive, le choix de l’option.
À vous de le respecter sous peine de trahir votre serment.
Sans nuire et dans le respect de la personne, vous avez juré de soigner.
En tout temps, souvenez-vous que guérir doit rester un art.
Et que le mercantilisme ne peut y prendre aucunement part.
À cette condition et en suivant les enseignements de nos glorieux prédécesseurs
Nous resterons, pour le bien-être de la communauté, de grands guérisseurs.
À ces mots, ils se levèrent et prirent congé de leur aîné.
Gardant en mémoire pour l’éternité :
«Peu importe ce qu’il ait fait ou ce qu’il ait pris
Le plus important est que le malade soit guéri !»
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