La dysplasie et l’homéopathie

enfant_actif_10782513Nous entendons de plus en plus parler du problème de la dysplasie de la hanche canine. Malheureusement, un animal a peu de chance de s’en sortir. Son handicap le condamne à subir la douleur et à rester immobile.

À part l’opération très coûteuse, il existe deux autres portes de sortie : l’homéopathie ou l’euthanasie.

Définition

La dysplasie de la hanche est une maladie congénitale héréditaire qui consiste en une mauvaise coaptation de la tête du fémur avec la cavité du bassin qui doit la recevoir pour former l’articulation de la hanche. Cette anomalie de développement de la hanche mène éventuellement à la dégénérescence de celle-ci. L’animal qui en souffre naît avec une hanche saine mais, avec la croissance, survient des changements Pathologiques qui favoriseront la détérioration de l’articulation; elle deviendra alors arthritique. C’est comme un genre de défaut de fabrication.

Pour ma part, les cas de dysplasie animale resteront sûrement des plus spectaculaires. La douleur que les chiens peuvent subir vient me chercher au plus profond de mon être. Ils arrivent à compenser en trouvant d’autres moyens pour marcher ou pour se déplacer, sans jamais se plaindre. Je comprends maintenant l’expression : quelle vie de chien !

Le golden, le labrador, le colley et la plupart des gros chien ont fréquemment un problème de dysplasie de la hanche. Si vous avez l’intention d’acquérir un de ces chiens, voici quelques conseils.

Vérifier la provenance

D’abord, il serait sage de vérifier la provenance du chien. Il doit avoir un certificat émis par l’AFO ( animal foundation orthopedic ) ainsi que le pennsylvania hip improvement program ( pennhip )qui confirme la non dysplasie de la hanche de l’animal . C’est un examen que les éleveurs font passer à leurs chiens reproducteurs à l’age de 2 ans. S’il n’a pas de certificat, faite attention.

Si vous possédez déjà un tel chien, voici les questions que vous devez vous poser :

  • Est-ce que votre chien boite ?
  • A-t-il de la difficulté à se déplacer, à monter un escalier ?
  • A-t-il une belle démarche ?
  • Lorsque vous le regardez par derrière ou de côté, est-il droit ?
  • Intolérance à l’exercice ?

On peu remarquer qu’un jeune chien boite déjà vers l’âge de 5 ou 6 mois. Si vous avez remarqué une anomalie, il serait sage de commencer le traitement homéopathique le plus tôt possible,. Vous verrez que les résultats sont vraiment très intéressants. Le traitement de base est simple sur le marcher il existe des formules déjà préparé pour ce genre de problème, je vous en recommande 2, une pour qui aura une action sur les cartilages, les os et les ligament et qui agit aussi sur la douleur et l’autre formule qui travail au niveau des minéraux pour régénérer ou aider au niveau de l’assimilation de ces minéraux.

La posologie est simple 5 gouttes tout les matins dans le bol d’eau et dès que vous voyez une amélioration vous espacer les prises.

Remèdes homéopathiques

Et pour ceux qui connaissent mieux l’homéopathie voici les remèdes homéopathiques les plus couramment utilisés pour ce genre de problème et leurs modes d’action

  • Ruta : Douleurs rhumatismale avec faiblesse musculaire. Entorses avec rupture des ligaments, inflammations synoviales suite efforts répétés. L’animal reste couché sur la région douloureuse. N’ose pas poser la patte tellement le membre est douloureux.
  • Argentum nitricum : action sur les cartilages, les os, les ligaments. Démarche précipitée, avec vertiges et tremblements surtout dans l’obscurité. L’animal ne rate pas une marche, mais sa démarche est vacillante des 4 pattes.
  • Rhus Tox : remède de surmenage physique , raideurs ligamentaires, musculaires ou tendineuses, d’entorse. Besoin de changer de position.
  • Calc. Carb : trouble de l’assimilation du calcium. Trouble de la croissance, rachitisme, l’animal à la colonne vertébrale incurvée. Douleurs articulaires au retour de la promenade. Prévention de la dysplasie de la hanche.
  • Calc. Fluor : Remède des ligaments. Dysharmonie générale ( membre, colonne vertébrale, machoire, dents ). Grande laxité des ligaments avec luxation facile. Déformations et excroissance osseuses.
  • Silicea : Rôle essentiel dans les échanges minéraux et la minéralisation, donc Durand la croissance , la silice intervient dans les tissus de soutient ( os, tissus conjonctif à qui silicea confère son élasticité résistante ).

Voici les sites que je vous recommande pour en savoir plus sur le sujet :

Written by Marie-Lise Pelletier