Le Neuro-Coaching :
Le Neuro-Coaching a pour objectif de ‘mobiliser les neurones’ du coaché afin de remodeler ses composantes sensitives, affectives et cognitives. Au moyen de techniques de focusing favorisant un état de centration, on peut stimuler un éventail de 35 facultés essentielles. Ces dernières s’articulent autour de cinq sphères de perception et d’influence, certaines d’entre elles étant parfois associées aux fonctions des cinq zones cérébrales : reptilien, limbique, amygdale, cortex préfrontal et néocortex.
Un peu d’anthropologie sur le ‘cerveau’ reptilien
La zone cérébrale identifiée ici comme le «cerveau reptilien» est la plus ancienne. Il assure les fonctions vitales de l’organisme en contrôlant, la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle, l’équilibre, etc. Il comprend le tronc cérébral et le cervelet essentiellement ce qui forme le cerveau d’un reptile. Chez les animistes ou dans les traditions amérindiennes, il est symbolisé par l’animal totem. En tant qu’archétype, l’animal représente les couches profondes de l’inconscient associées à l’instinct. Au plan psycho-social, c’est la manière d’approcher la vie au point de vue survie.
Dans le journal Au Naturel, Marie-Sonia Etchegaray, diplômée en neurosciences, écrit :
‘Le reptilien, cerveau primitif, pense survie. Manger ou être mangé, se reproduire pour perpétrer l’espèce, assurer sa sécurité… Il veille en sourdine : vous travaillez dans un bureau le dos à la porte ? Votre reptilien, en alerte car ne pouvant pas surveiller les voies d’accès et craignant une attaque par derrière, ne se repose jamais : en cela il consomme un surplus d’énergie à votre insu … Votre collègue de travail explose soudain, la pupille fixe et dilatée, et vous sentez qu’à cet instant précis, vous pourriez bien prendre un coup de poing en dehors de toute convention sociale alors que la discussion démarrait de façon neutre ? Voilà notre reptilien qui, se croyant, pour une raison qui n’appartient qu’à votre interlocuteur, menacé pour sa survie prend soudainement les commandes, échappant aux informations raisonnables fournies par nos autre cerveaux plus évolués. Les neurosciences nous expliquent pourquoi nous pouvons brutalement adopter un comportement qui à posteriori nous semblera échapper à toute logique…Conscient du problème le Neuro-Coach en tiendra compte dans la gestion des conflits dans l’entreprise’.
En d’autres mots, le cerveau reptilien est particulièrement fiable dans les situations représentant un danger pour l’individu. Cependant, il peut aussi se révéler rigide et compulsif. En état de tension extrême, il peut entraîner chez l’individu des réactions impulsives disproportionnées et parfois même inadaptées à une situation de vie. Une trop grande domination du reptilien sur les autres zones du cerveau peut entraîner des réactions agressives excessives et limiter les facultés d’adaptation de l’individu à son environnement immédiat.
En effectuant un focusing (hypno-focusing ou live-focusing) sur la fonction de survie, le Neuro-Coaching atténue son côté agressif et la met en adéquation avec les fonctions sensitives, affectives et cognitives.
Les neurosciences
Les neurosciences prouvent, hors de tout doute, la neuroplasticité du cerveau et l’on observe, avec la technique de l’IRMf que ses différentes zones inter-réagissent aux stimuli proposés durant les séances de focusing. Il reste qu’aujoud’hui encore nous sommes loin d’avoir toutes les réponses.
Nous développerons encore un peu plus cette question de «cerveau reptilien» dans la prochaine lettre. Les neurosciences avancent au rythme des développements technologiques et les recherches sont majoritairement axées sur les dysfonctionnements du cerveau, ce qui est prioritaire, nous le comprenons fort bien. Soulignons tout de même que nombre d’expérimentations se font encore sur les animaux
in vivoet sur les humains
post mortem.
Souhaitons que, dans le futur, les recherches s’orientent davantage sur le développement des facultés d’adaptation de l’être humain, en d’autres mots, un peu plus sur l’aspect préventif.
Les champs d’application du Neuro-Coaching
Dans ses aspects préventifs et curatifs, le Neuro-Coaching prouve sa remarquable efficacité dans les situations suivantes : stress – processus de burn-out et de burn-in – état de dispersion – manque de concentration – anxiété chronique – angoisse exagérée – insomnie – nervosité excessive.
Pour ce qui est de l’aspect constructif, je vous réfère à la page neuro-coaching et formation Neuro-Coach.
Terminons en précisant que le praticien en Neuro-Coaching n’émet jamais de diagnostic et réfère systématiquement aux professionnels de la santé (médecins, psychologues, psychiatres, etc.) ce qui dépasse son champ de compétence.
Danielle Proulx, n.c., adjointe de direction du CERPA
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